Il 27 giugno, oltre
ad essere – quest’anno – la Vigilia (anticipata) della festa dei SS. Pietro
Paolo, è anche la festa della Madonna del Perpetuo Soccorso.
Sotto questo titolo glorioso, si venera a Roma un’immagine
bizantina della Santa Vergine Maria, risalente al XIII o XIV sec. Conservata
una volta nella chiesa di San Matteo in Merulana, sul colle Esquilino, l’immagine
miracolosa fu poco a poco dimenticata, quando, nel 1866, il papa Pio IX l’affidò
ai redentoristi, che ne celebravano la festa e la venerano nella chiesa sorta
sul luogo della precedente chiesa di San Matteo, cioè Sant’Alfonso all’Esquilino,
sulla via Merulana. Nostra Signora del Perpetuo Soccorso è invocata oggi in
molte chiese dell’Occidente (per riferimenti storici, v. qui).
La messa si trova nel
supplemento del messale intitolato Pro aliquibus locis,
cioè Proprio di certi luoghi (Infrascriptae
Missae de Mysterio vel Sancto elogium in Martyrologio eo die habente, dici
possunt ut festivae ubicumque, ad libitum sacerdotis, iuxta rubricas. Similiter
huiusmodi Missae dici possunt etiam ut votivae, nisi aliqua expresse excipiatur).
Dopo il codice delle rubriche di Giovanni XXIII, ogni sacerdote può utilizzare
questo formulario delle messe.
De l’icône miraculeuse de Notre-Dame du Perpétuel Secours.
En ce 27 juin, tous
les dévots enfants de Marie ont à coeur de fêter Notre-Dame du Perpétuel
Secours.
Histoire de l’icône de Notre-Dame
du Perpétuel Secours :
L’image connue sous le nom de Notre-Dame du Perpétuel
Secours est une icône réalisée dans un style byzantin relativement
tardif (du XIIIe ou du XIVe siècle), qui s’inspire du modèle dit « Madone
de saint Luc » mais plus exactement selon un type iconographique connu
en Orient sous le nom de Mère de Dieu de la Passion (il s’agit
donc d’une Vierge de Compassion, ce pourquoi nous avons une très
grande vénération pour elle en notre Mesnil-Marie).
Cette icône qui se trouve aujourd’hui à Rome (dans l’église
Saint-Alphonse, via Merulana, photo ci-dessus), n’y a pas toujours été :
elle était préalablement honorée dans une église de Crète.
Lorsque, au XVe siècle, l’île fut envahie par les Turcs,
persécuteurs de chrétiens et destructeurs de nombreuses églises, beaucoup s’enfuirent.
L’un d’eux – un marchand, selon la tradition – prit la sainte image, et s’embarqua
avec son trésor pour l’Italie. Il fut reçu à Rome par un ami, marchand lui
aussi, chez lequel il tomba malade et mourut. Avant de rendre le dernier
soupir, il confia l’icône à cet ami en lui demandant de la donner à une église
où elle serait convenablement honorée.
Le marchand romain, sous la pression de son épouse (qui
souhaitait garder le précieux tableau chez elle), tarda à accomplir la dernière
demande de son ami, et il fallut que la Vierge Marie Elle-même se manifestât
par des apparitions. Elle fit savoir qu’elle voulait être honorée sous le
vocable de « Notre-Dame du Perpétuel Secours », et désigna l’endroit
où elle voulait que la sainte icône fût exposée : l’église Saint-Matthieu, sur
le Mont Esquilin, toute proche de la Basilique de Sainte Marie Majeure, et
desservie par les moines de Saint Augustin.
Elle y fut placée avec de grands honneurs en 1499 et y demeura
pendant trois siècles, objet d’une grande vénération.
En 1798, les troupes de la révolution française
envahirent et occupèrent Rome, où 45 églises furent détruites. L’église
Saint-Matthieu était de ce nombre et la communauté des moines augustins,
desservants du sanctuaire, fut chassée.
Les religieux emportèrent le tableau mais les malheurs de ce temps, la persécution, puis l’extinction progressive des religieux qui connaissaient l’histoire du tableau, eurent pour conséquence qu’on en perdit la trace… au point qu’on le crut à jamais disparu.
Les religieux emportèrent le tableau mais les malheurs de ce temps, la persécution, puis l’extinction progressive des religieux qui connaissaient l’histoire du tableau, eurent pour conséquence qu’on en perdit la trace… au point qu’on le crut à jamais disparu.
En 1863, un prêtre rédemptoriste qui, lorsqu’il était
enfant, avait servi la messe du dernier moine augustin survivant de la communauté
de Saint-Matthieu, réalisa à la suite d’un providentiel concours de
circonstances que l’antique image dont on déplorait la perte était celle qu’il
avait vue dans son enfance dans le petit oratoire du vieux moine ; il se
souvint que celui-ci lui avait un jour dit qu’elle avait été très vénérée et
avait accompli de grands miracles.
Le Bienheureux Pie IX en fut instruit :
il la fit rechercher pour qu’elle soit confiée aux religieux rédemptoristes
dont l’église, placée sous le vocable de Saint Alphonse de Ligori, avait été
édifiée précisément sur l’ancien emplacement de l’église Saint-Matthieu.
Lors de la cérémonie d’installation du tableau de Notre-Dame du Perpétuel Secours dans l’église Saint-Alphonse, deux guérisons miraculeuses furent dûment constatées : celle d’un garçon de quatre ans, et celle d’une fillette de huit ans.
Eglise Saint-Alphonse sur l’Esquilin (via Merulana) édifiée de 1855 à 1859 à l’emplacement de l’église Saint-Matthieu détruite par les révolutionnaires français. |
Lors de la cérémonie d’installation du tableau de Notre-Dame du Perpétuel Secours dans l’église Saint-Alphonse, deux guérisons miraculeuses furent dûment constatées : celle d’un garçon de quatre ans, et celle d’une fillette de huit ans.
Depuis lors le culte de l’icône miraculeuse reprit de l’essor
et de nombreuses faveurs spirituelles et temporelles en furent la conséquence.
Description et explication de la
Sainte Image :
Le tableau n’a guère que cinquante centimètres de haut et
quarante de large. Sur un fond d’or éclatant, est représentée la Vierge Marie,
portant sur son bras gauche l’Enfant Jésus.
Un voile bleu foncé couvre sa tête
et s’avance de manière à ne laisser entrevoir que la partie extrême du bandeau
qui entoure son front. Sa tunique est de couleur rouge, avec des ourlets brodés
d’or, comme ceux du voile. L’auréole assez large qui enveloppe sa tête, est
ornée de dessins finement travaillés. Au-dessous de l’auréole, sur la partie
supérieure du voile, apparaît une étoile rayonnante. Les plis et les ombres des
vêtements sont indiqués par les filets d’or. Au-dessus de la Madone, on lit ces
quatre lettres, MP. ThV., initiales et finales des mots grecs
signifiant : Mère de Dieu. La robe pourpre de la Vierge est le symbole de son
ardent amour, alors que le manteau sombre qui l’enveloppe est le signe de sa
douloureuse union aux souffrances de son Fils.
Le divin Enfant est dans les bras de sa Mère ; mais, au
lieu d’arrêter sur elle son regard, il rejette la tête un peu en arrière et
tourne les yeux du côté gauche, vers un objet qui, en le préoccupant vivement,
répand sur son doux visage un certain sentiment de frayeur. Ses deux petites
mains serrent la main droite de sa mère, comme pour implorer sa protection. Il
est revêtu d’une robe verte, retenue par une ceinture rouge, et cachée en
partie sous un grand manteau d’un jaune presque brun. La couleur verte
représente l’éternité et la divinité du Verbe tandis que le manteau symbolise
son humanité, qui a en quelque sorte enveloppé et voilé cette divinité aux yeux
de ses contemporains.
Sa tête est aussi entourée d’une auréole, un peu moins
large et moins ouvragée que celle de la Madone. Au-dessus de son épaule
gauche, on lit ces autres lettres grecquesIs. Xs., c’est-à-dire Jésus-Christ.
La pose de l’Enfant Jésus ainsi que le sentiment d’effroi peint dans tous ses
traits, sont motivés par la présence d’un ange placé un peu plus haut, à
gauche, et tenant dans les mains une croix surmontée d’un titre, qu’il présente
à l’Enfant avec quatre clous. Au-dessus de l’envoyé céleste on trouve aussi les
initiales de son nom : O. A. G. Elles signifient : L’Archange
Gabriel. A la même hauteur, à droite de la Madone, on voit un autre ange
portant dans ses mains un vase, d’où s’élèvent la lance et le roseau surmonté
de l’éponge. Au-dessus de sa tête, on lit : O. A. M., c’est-à-dire
: L’Archange Michel. Les deux Archanges porteurs des instruments de la Passion
sont là pour montrer que le Christ, dès le premier instant de son Incarnation,
était résolument orienté vers le mystère de la Rédemption, qu’il accomplirait
le Vendredi Saint. Toutefois dans la sensibilité de sa nature humaine,
Jésus-Christ était effrayé par les horribles supplices de la Passion et c’est
ce qu’exprime son attitude : il a couru – tellement que sa sandale s’est
détachée – chercher refuge dans les bras de sa Mère… non pas pour se dérober à
sa mission, mais parce qu’il veut aussi pour cette mission recevoir l’aide et
la compassion des âmes aimantes.
L’élan de Jésus vers sa Mère, et la tendre pression de
leurs mains unies, nous disent que Marie fut pleinement associée par son divin
Fils, dès avant le Calvaire, à ses souffrances et à son œuvre de rédemption.
Jésus, de son côté, en se réfugiant dans les bras de sa Mère, nous apprend que
ce cœur maternel est notre refuge assuré, perpétuellement offert à nos craintes
et à nos afflictions. Ses mains abandonnées entre les mains de Marie nous
disent que celles-ci disposent de sa toute-puissance. Dans le regard de Marie
dirigé vers les assistants, comme dans toute sa physionomie, on sent je ne sais
quelle indéfinissable et douce tristesse, mêlée à une tendre compassion. Elle
aussi a vu la croix qu’on présente à son Fils ; son cœur souffre, mais avec
calme, sérénité, et avec une compréhension pleinement surnaturelle des événements
de la vie de son Fils! L’effroi du divin Enfant, en présence des instruments de
supplice qu’on lui montre, ont rappelé à Marie ses autres enfants de la terre,
qui cheminent péniblement, « dans cette vallée de larmes« , et
que leur croix de chaque jour accable si souvent. Pénétrée de compassion, la
Vierge semble nous adresser ces consolantes paroles : » Ayez
confiance en moi ! J’ai souffert, et je sais compatir ; je suis forte, et je
puis secourir. Vous tous qui suivez, sur la terre, la voie qu’a suivie mon
Fils, ayez confiance : je suis la toute compatissante, je suis la Mère du
Perpétuel-Secours ! »
Et comme il l’a souvent été dit : pour
bénéficier largement de ce perpétuel secours, il ne faut pas se lasser de le
demander par un perpétuel recours.
Prière à Notre-Dame du Perpétuel
Secours :
O Très Sainte Vierge Marie, qui,
pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux
de Mère du Perpétuel-Secours, je vous supplie de me secourir en tout temps et
en tout lieu : dans mes tentations, après mes chutes, dans mes difficultés,
dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de ma mort.
Donnez-moi, ô charitable Mère, la
pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car je suis sûr que, si je
vous invoque fidèlement, vous serez fidèle à me secourir.
Procurez-moi donc cette grâce des
grâces : la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant,
afin que, par la vertu de cette prière fidèle, j’obtienne votre Perpétuel
Secours et la persévérance finale.
Bénissez-moi, ô tendre et
secourable mère, et priez pour moi, maintenant et à l’heure de ma mort.
Ainsi
soit-il !
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